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Le signe de Dieu

Culte 30/07/2023

Frédéric Moreau

George Kembo

Description de la prédication:

Le signe de Dieu qui nous permet de connaitre sa volonté.

Résumé:

Dans la Bible, le signe est défini comme un signal, un souvenir, une enseigne, une preuve qui atteste que Dieu est bien l’auteur d’une parole. Ils peuvent être définis par Dieu ou par celui qui le lui demande.
● Un signe pour le conjoint
« Alors il pria : Eternel, Dieu d’Abraham mon maître, veuille témoigner ta bonté à mon maître en me faisant rencontrer aujourd’hui celle que je cherche. Voici, je me tiens près de la source et les filles des habitants de la ville vont venir puiser de l’eau. Que celle à qui je dirai :
« S’il te plaît, penche ta cruche pour me donner à boire » et qui me répondra : « Bois, et je vais aussi faire boire tes chameaux », soit celle que tu destines à ton serviteur Isaac. Ainsi je saurai que tu témoignes de la bonté à mon maître.»
Genèse 24v12-14
Abraham envoie son serviteur choisir pour son fils une femme qui révère Dieu. Elle devait pour cela :
● appartenir à la même famille qu’Abraham. Choisissons un conjoint dans le peuple de Dieu (voir aussi 2 Corinthiens 6v14-17)
● être celle vers qui Dieu le conduit à parler. Écoutons Dieu avant nos sentiments, cherchons sa volonté et les signes directement à la source,
Jésus.
● être prête à lui donner de l’eau à lui et ses chameaux. Cherchons un conjoint rempli de compassion, d’humilité prêt à servir au-delà des besoins exprimés.
Dieu a répondu rapidement et parfaitement à la demande du serviteur, ce qui atteste de son approbation. Le mariage doit être un projet commun qui s’inscrit dans la volonté divine pour manifester la gloire de Dieu, non pas pour servir un but personnel ou imiter un modèle social.
● Un signe pour le ministère
« Alors l’Eternel se tourna vers lui et dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? Mais Gédéon répliqua : De grâce, mon Seigneur ! Avec quoi pourrais-je délivrer Israël ? Ma famille est peu importante dans la tribu de Manassé, et moi je suis le plus jeune des fils de mon père. L’Eternel lui répondit : Je serai avec toi, c’est pourquoi tu battras les Madianites tous ensemble. Gédéon lui dit : Eh bien, si réellement tu m’accordes ta faveur, prouve-moi par un signe que c’est bien toi qui me parles.» Juges 6v14-17
Dieu a permis que les madianites soumettent son peuple qui se détournait de lui. Il nous reprend en conséquence de notre désobéissance (voir par exemple Jonas 1v12, Hébreux 12v4-8). L’Ange de l’Eternel, une représentation de Jésus dans l’Ancien Testament, se présente à Gédéon qui lui demande un signe afin de s’assurer de le reconnaître et qu’il serait avec lui dans la mission qu’il lui confie. Dans certaines circonstances, nous avons du mal à discerner sa présence et sa volonté (voir Luc 24v13-32). Dieu peut intervenir par des miracles pour susciter notre foi en sa Parole mais ce n’est pas indispensable comme le montre l’exemple de Joseph qui a cru aux songes de sa jeunesse, à la fidélité de Dieu malgré son silence, sans tenir compte des situations difficiles qu’il traversa durant 13 ans (Genèse 50v20). Nous sommes assurés que Jésus est avec nous dans l’appel qu’il nous adresse (Matthieu 28v20).
● Un signe pour la guérison
« A cette époque, Ezéchias tomba malade. Il était près de mourir, et le prophète Esaïe, fils d’Amots, se rendit à son chevet. Il lui dit : Voici ce que l’Eternel déclare : Prends tes dispositions, car tu vas mourir, tu ne te rétabliras pas. Alors Ezéchias tourna son visage du côté du mur et pria l’Eternel en ces termes : De grâce, Eternel ! Tiens compte de ce que je me suis conduit devant toi avec fidélité, d’un coeur sans partage, et que j’ai fait ce que tu considères comme bien. Et Ezéchias versa d’abondantes larmes. Alors l’Eternel s’adressa à Esaïe en disant : Va dire à Ezéchias : « Voici ce que déclare l’Eternel, le Dieu de David, ton ancêtre : J’ai entendu ta prière, et j’ai vu tes larmes. Eh bien, je vais prolonger ta vie de quinze années. Je te délivrerai, toi et cette ville, du roi d’Assyrie, et je protégerai cette ville.
Voici le signe que l’Eternel t’accorde pour te confirmer qu’il accomplira cette promesse qu’il vient de te donner : il va faire reculer de dix degrés l’ombre qui est déjà descendue sur le cadran solaire d’Ahaz. »Effectivement, le soleil recula de dix degrés sur le cadran solaire. » Ésaïe 38v1-8 (voir aussi 2Rois 20 v1-11)
Ezéchias était un roi de Juda fidèle à Dieu, qui a détruit les idoles auxquelles le peuple s’était attaché. Alors qu’il était malade, Dieu lui annonce sa mort par la bouche du prophète Esaïe afin qu’il prépare son testament. La mort est la conséquence directe du péché originel (Genèse 2v16-17, Genèse 3v22). Dans sa grâce et sa souveraine volonté décrétive cachée, Dieu fixe la durée des jours de chaque être vivant (Psaumes 39v5, Psaumes 139v16, Actes 17v25-28, Matthieu 6v27). Ezéchias a toutefois eu la bonne attitude en réclamant la guérison par la prière et un signe précis. En effet, la maladie et la mort ne sont pas agréables à Dieu qui dans sa volonté préceptive révélée désire intervenir pour quiconque implore son secours, sa miséricorde dans la prière (Ezéchiel 18v32, Jacques 5v14-16).Dieu
lui accorda un sursis de quinze années afin de mettre au monde son fils, ancêtre de Jésus.
Christ est désormais pour nous le signe de la restauration par excellence à venir
(Apocalypse 1v17-18), inaugurée à la croix, avec la nouvelle naissance (2 Corinthiens 5v17, 1 Pierre 1v3).

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